

L’Étoile de l’Est est un diamant poire de 94,80 carats dont les origines et l’histoire restent un mystère. Une chose est sûre cependant : pierre majestueuse d’un collier imaginé par Cartier, elle charme, en 1908, Evalyn Walsh McLean.
La célébrité de certaines pierres précieuses est sans aucun doute liée au mystère qui les entoure. Il en est ainsi de l’Étoile de l’Est. Diamant poire de 94,80 carats, il aurait été trouvé en Inde et aurait appartenu au sultan ottoman Abdul-Hamid II (1842-1918). Si aucun écrit n’atteste ces dires, la suite en revanche s’appuie sur les archives de la Maison Cartier. Le 15 décembre 1908, dans les salons de la boutique rue de la Paix, Evalyn Walsh, fille d’un richissime chercheur d’or, et Edward Beale McLean, fils du propriétaire du Washington Post et du Cincinnati Enquirer, tout juste mariés, acquièrent un collier en platine composé d’une rangée de diamants, d’une perle fine de 32,50 grains, d’une émeraude hexagonale de 34,50 carats et du diamant Étoile de l’Est. Plus tard, la jeune femme fera monter ce dernier en aigrette et, très attachée à celui-ci, le conservera pendant près de quarante ans.
L’Étoile de l’Est passe ensuite entre les mains du roi Farouk d’Égypte avant de revenir chez Cartier à la mort du souverain, qui n’avait pas fini de le payer. Aujourd’hui, personne ne sait vraiment à qui appartient le diamant.
