
En 2014, Cartier réalisait autour d’un rare ensemble de cinq émeraudes de Colombie une parure reptilienne, présentée lors de la XXVIIe Biennale des Antiquaires de Paris.
En 2014, Cartier réunit un exceptionnel quintette de pierres. Tout commence par l’acquisition d’une émeraude de Colombie de 9,04 carats dont la pureté, la brillance, la couleur et l’originalité de la forme carrée indiquent l’ancienneté. Peu après, la Maison découvre quatre autres émeraudes de même origine et d’une qualité identique. Dès lors, s’impose l’idée de composer une parure.
La couleur « chaude » des émeraudes et leur provenance sud-américaine inspirent à Cartier le thème du crocodile, que célèbrent un collier, un bracelet, une bague ainsi que des pendants d’oreilles.
L’émeraude la plus imposante est réservée à la pièce maîtresse de cet ensemble, le collier, figurant un crocodile à la composition naturaliste. En plus de retranscrire avec une parfaite précision l’anatomie du reptile, Cartier est également parvenu à rendre palpable son tempérament, son caractère. Prédateur, il veille précieusement sur l’émeraude de 9,04 carats, qu’il maintient entre sa gueule et sa queue. Le bracelet est composé de trois émeraudes – pesant 2,17, 2,35 et 3,04 carats – placées sur le dos d’un crocodile.



La dernière émeraude du quintette, de 3,81 carats, est sertie au sommet d’une bague en volume jouant subtilement de l’abstraction. La présence du crocodile est en effet trahie par des écailles, constituées de diamants pavés, cadencés d’obsidiennes, ainsi que d’une crête d’or gris. Deux motifs fidèlement repris pour les pendants d’oreilles complètent harmonieusement cette parure.
