La Maison se passionne depuis toujours pour la diversité des tailles du diamant. Tout en s’affranchissant des conventions établies, elle recherche des pierres singulières, dont l’originalité ou le mystère contribue au charme.
Dans les années 1990, Cartier réintégrait avec force la briolette, une taille d’origine indienne ancestrale en forme de goutte à la surface intégralement facettée. Le joaillier apprécie ses dispositions à jouer avec la lumière et à évoquer son continent d’origine. Elle est depuis une pierre d’élection des créations de la Maison, notamment celles s’inscrivant dans une veine indienne. À l’instar de ce collier de 1998, accordant habilement profusion et fluidité.

L’éclat des briolettes, convoquées à foison, se marie idéalement au lustre de perles fines dont le nuancier s’étend du crème au brun foncé. L’ensemble s’harmonise ainsi autour d’une tonalité safranée rappelant l’inspiration indienne du collier. Un camaïeu empli de douceur, de délicatesse, emblématique de la palette de Cartier de la fin du XXe siècle. Pour contraster avec la multitude des gemmes employées et alléger visuellement la composition, le collier se déploie depuis un diamant ovale de 20,43 carats en une pampille déliée.
Ce collier, par son porté et par l’allure qu’il suggère, est très représentatif de l’évolution du style de Cartier à l’aube du XXIe siècle. La joaillerie, moins cérémonielle que par le passé dans sa destination et son usage, se veut plus libre. Plus privée aussi, c’est-à-dire personnelle, et plus ludique. Pensées pour être portées aisément, ces pièces accompagnent les mouvements du corps et les attitudes.
