Ville-monde, commune à tous les continents, la mégapole s’offre comme un nouveau territoire d’inspiration pour Cartier depuis le tournant des années 2010.
Cartier cultive son regard sur le monde. Passionné par la diversité des paysages, curieux des civilisations d’hier comme d’aujourd’hui, le joaillier parcourt depuis toujours les beautés sauvages d’Afrique, les magnificences de l’Égypte pharaonique, les mythes de l’Asie et de l’Amérique… L’atlas stylistique de la Maison ne connaît aucune frontière.
Depuis le tournant des années 2010, Cartier explore un sixième continent commun à toutes les régions du globe : la ville-monde. L’espace urbain a de tout temps été un territoire créatif privilégié par les dessinateurs. À son époque déjà, Louis Cartier les encourageait à explorer le Paris haussmannien, carnet à la main, afin de croquer le détail d’une façade, d’une balustrade, d’un fronton.
Toujours en phase avec son temps, la Maison emprunte aujourd’hui aux mégapoles leur architecture et leurs jeux d’ombres, leurs métissages et leur frénésie de vitesse, qu’on retrouve par exemple concentrés dans un bracelet de 2013. Le dessin trace une ligne tendue, soulignée d’onyx, se métamorphosant d’une extrémité à l’autre du carré du saphir au triangle du diamant. La dynamique de la composition tient aussi au « dallage » nuancé de saphirs de couleur calibrés, évoquant les reflets de la lumière sur la façade vitrée d’un gratte-ciel.